Les employés de l’Institut national de la statistique (INS) se sont rassemblés, lundi 7 février, devant le siège du ministère de l’Economie et de la Planification pour protester contre « la fermeture de la porte au dialogue et aux négociations sur les revendications professionnelles », a fait savoir le secrétaire général du Syndicat de base, Mehdi Helali.
Le syndicaliste a souligné, dans une déclaration à la TAP, que le ministre de l’Economie et de la Planification « a interagi négativement » avec les revendications des employés de l’INS qui sont en grève ouverte depuis le 27 janvier 2022 pour revendiquer, notamment, un statut particulier, la régularisation de la situation précaire des travailleurs saisonniers, le paiement des contractuels et l’ouverture de concours internes au titre de 2020 et 2021.
La poursuite de cette grève entravera, a-t-il dit, la publication des statistiques relatives au taux de croissance, au chômage et au déficit commercial au titre du premier trimestre de cette année.
L’INS avait annoncé, samedi, sur son site web que certains indicateurs socio-économiques diffusés par l’INS pourraient être « publiés en retard » ou faire l’objet « d’interruption ponctuelle », en raison « de l’impossibilité d’administrer les enquêtes sous-jacentes ».