« Lorsque l’on sait que 50 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales sont imputables aux 10 % les plus riches, il est facile de se rendre compte que les émissions de gaz à effet de serre, c’est aussi une affaire de classes. », a-t-elle indiqué pour justifier son propos.
Toujours dans l’optique ne pas exclure les plus modestes du processus de transition écologique, elle a évoqué l’idée « d’un volume d’eau, de gaz et d’électricité gratuit, suivi de tarifs progressifs. »
Relocalisation des industries textiles, automobiles et médicamenteuses
Christiane Taubira s’est aussi prononcée en faveur d’un plan de relocalisation des industries textiles, automobiles et médicamenteuses. Afin de « redonner de l’emploi non-délocalisable, du pouvoir d’achat, tout en baissant nos émissions de gaz à effet de serre importées ». Elle a par ailleurs assuré que « la France refusera ou renégociera les accords de libre-échange ne respectant pas les accords de Paris sur le climat ».
Allègement de la dette des agriculteurs bio
L’ancienne Garde des Sceaux a également montré sa volonté de légiférer, au Parlement, sur le crime d’écocide afin de l’intégrer à terme dans le Code pénal. Dans cette optique, elle a proposé la création d’une caisse de défaisance pour alléger les dettes des agriculteurs bio, ainsi que l’instauration d’une redevance sur les engrais azotés, « qui représentent une part importante des gaz à effet de serre issus de l’agriculture ».
Interdiction des publicités sur les produits polluants
Évoquant enfin un « devoir d’exemplarité » de l’État et des grandes entreprises, Christiane Taubira a annoncé des mesures spécifiques. Parmi celles-ci, l’interdiction des publicités sur les produits polluants, la mise en place d’une taxe sur le kérosène ou encore d’une taxe de 4 % « pour les entreprises versant plus de 10 millions d’euros de dividendes à leurs actionnaires. »