Talel Ferchichi, membre de l’organisation  » I Watch  » a déclaré hier, que la dissolution du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), ne résout pas le problème de la justice. I Watch soutient  » le licenciement  » du CSM mais s’oppose à la  » destruction d’une instance constitutionnelle « , a-t-il tenu à préciser.
S’exprimant en conférence de presse à Tunis, Ferchichi a ajouté que la structure proposée pour remplacer le CSM constitue une  » faible alternative  » incapable de réformer le secteur.
L’annonce d’un conseil provisoire montre, selon lui, que l’Etat n’est pas prêt pour une alternative à la hauteur des aspirations des Tunisiens.
Ferchichi considère que la formation du CSM sur la base du népotisme et des appartenances partisanes propulsant des personnes suspectes à des postes judiciaires clés, est à l’origine de l’échec de cette instance.
Il a mis l’accent sur le besoin d’institutions pérennes pour garantir la stabilité, mettant en garde contre le monopole des pouvoirs.