Sur fond de crise en Ukraine, l’Allemagne réitère, ce samedi 19 février, son appel à ses ressortissants à quitter « urgemment » le pays.
« Ne pas présumer » ne signifie pas ne pas prendre de mesures préventives, surtout vu les bombardements qui s’intensifient depuis jeudi à l’est de l’Ukraine. « Nous ne savons pas si une attaque est déjà décidée, mais la menace contre l’Ukraine est bien réelle », estime Annalena Baerbock, tout en continuant à se montrer moins affirmative que Washington sur l’imminence d’une attaque russe.
Dans le même cadre, Berlin espère calmer l’escalade des mots, alors que les Occidentaux ne cessent d’alerter sur l’imminence d’une attaque russe et sur une possible réaction de l’Otan. « Dans les situations de crise, le pire est de présumer ou d’essayer de deviner » ce qui va se passer, a déclaré la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, à l’issue d’une réunion du G7, jugeant « important de regarder de plus près » la situation sur le terrain.
Pour rappel, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont convoqué une réunion extraordinaire samedi midi, en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a maintenu, malgré l’aggravation des tensions, son déplacement à Munich, où il doit prononcer un discours et avoir des entretiens bilatéraux avec plusieurs dirigeants.
(agences)