Tous les regards seront braqués cet après-midi sur le stade olympique de Radès où se déroule le sommet de la troisième journée des éliminatoires des poules de la Ligue des Champions d’Afrique entre l’Espérance sportive de Tunis (EST) et l’Etoile Sportive du Sahel (ESS). Deux équipes qui se connaissent parfaitement et deux prétendants sérieux à la qualification aux quarts de finale.
Reprendre les mêmes
L’ES Tunis, leader de son groupe, veut creuser l’écart et se mettre à l’abri avant le match retour et avant son déplacement au Botswana. Un objectif difficile certes, mais loin d’être impossible pour cette équipe qui a développer un jeu de très bonne facture à Alger face au CRB et qui a montré de véritables arguments solides pour poursuivre son aventure avec la même rage de vaincre et les mêmes prétentions.
Aujourd’hui, Radhi Jaïdi, assuré de la participation de Kingsley Eduo et Sabir Bougrine, ne va opérer qu’un seul changement à sa formation avec la rentrée de Anyao Iwala pour remplacer Hamdou Houni blessé. Autrement, c’est la même formation qui a évolué à Alger qui sera reconduite, et c’est avec les mêmes armes qu’il compte s’offrir l’ESS pour consolider son leadership et amorcer une première échappée.
Les « sang et or » physiquement au point, chercheront d’entrée à gagner la bataille du milieu du terrain afin de pouvoir imposer leurs choix comptant sur le métier de Chaâlali, la détermination de Ben Romdhane, la technique de Iwala et la force de Eduo pour faire la différence. Toutefois, ils ne prendront pas le risque de se découvrir outre mesure en défense pour éviter de se faire surprendre.
Renforts étoilés
L’ES Sahel piétine en Ligue des Champions autant qu’en championnat national. Ses résultats sont loin de répondre aux attentes et le match de cet après-midi se présente comme une dernière chance pour Roger Lemerre et son staff pour faire le chemin perdu et se relancer dans la course à une place aux quarts de finale.
L’équipe étoilée se présente cet après-midi sur la pelouse du stade de Radès avec une formation plus équilibrée que celle qui a joué une semaine auparavant au Botswana. Elle va enregistrer de retour de Malek Baâyou à l’entrejeu et Zineddine Boutmane en attaque. Deux renforts de taille pou espérer rivaliser avec le milieu du terrain adverse et parvenir à imposer les choix du français qui devra se passer des services de son gardien Eymen Mathlouthi indisponible pour se rabattre sur Ali Jmel, même si ce dernier manque terriblement de compétition.
Face à son éternel rival, l’ESS cherchera à s’offrir sa première victoire depuis le début des éliminatoires des poules, histoire de se retaper le moral avant de retrouver les espérantistes la semaine prochaine pour le compte du match retour de la même épreuve. La présence de Souleyman Coulibaly à la pointe de l’attaque et le retour de Amine Ben Amor à l’entrejeu pour apporter plus de solutions au compartiment offensif.
Avantage à l’EST
L’EST et l’ESS se sont rencontrés à 6 reprises en Ligue des Champions. Le palmarès de ces confrontations est nettement à l’avantage de l’ES Tunis qui s’est imposée à 4 reprises dont deux fois en 2018, alors que les deux autres rencontres se sont soldées par des résultats de parité.
Un avantage psychologique important à prendre certainement en considération, mais qui ne sera pas déterminant samedi.
Gassama au sifflet
La Commission d’Arbitrage de la Confédération Africaine de Football (CAF) a confié à l’international gambien Bakary Gassama le soin de diriger la rencontre de tout à l’heure qui débute à 14.00.
H.R