La Cheffe du gouvernement Najla Bouden a a réaffirmé l’ouverture de la Tunisie à toutes les recommandations du Sous-Comité des Nations unies pour la prévention de la torture, lors de la réception d’une délégation de celui-ci , actuellement en visite en Tunisie pour évaluer la mise en œuvre des recommandations émises dans son premier rapport publié en 2016.
Bouden a souligné, à cette occasion, l’importance de développer davantage le système pénitentiaire à travers l’amélioration des conditions d’incarcération dans les centres de détention et les prisons et l’adoption de mécanismes alternatifs pour réduire la surpopulation carcérale, et ce, selon un communiqué publié dimanche par la présidence du gouvernement, dans le souci de respecter les principes des droits de l’Homme.

La Cheffe du gouvernement a également assuré que la visite en Tunisie du Sous-Comité des Nations Unies pour la prévention de la torture permettra de renforcer et de développer les acquis, et de donner suite à de nouvelles recommandations qui contribueront à servir et à consolider le système des droits de l’Homme dans le pays.

Pour sa part, le chef de la délégation, Abdallah Ounnir, a déclaré que la rencontre avec la Cheffe du gouvernement a été « franche et constructive » et a permis d’évoquer les engagements de Tunisie en matière de prévention de la torture. Il a, dans ce contexte, salué les démarches positives réalisées par la Tunisie dans le domaine de la lutte contre la torture, à travers notamment la création de l’Instance nationale pour la prévention de la torture, qui est la première au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Passant en revue les visites sur le terrain et les réunions tenues par le Sous-Comité au cours de cette visite, Ounnir a, en outre, donné un aperçu des résultats et recommandations qui seront publiés dans le deuxième rapport sur la Tunisie.