Le ministère de la Famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées a annoncé que l’Observatoire national pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes a publié sa première étude scientifique, depuis sa mise en œuvre, sous le titre « Les déterminants de la violence conjugale » dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les violences faites aux femmes avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population.

L’étude a analysé 53 condamnations pour violence familiale en tant qu’échantillon de violence conjugale, ainsi que des entretiens avec 20 femmes qui avaient subi de la violences conjugale, dont l’âge varie entre 25 et 64 ans, et 10 hommes auteurs des violence âgés de 34 à 67 ans pour en savoir plus sur les formes de violence conjugale, le profil de la victime et des auteurs, les causes et les répercussions de cette violence.

Les entretiens menés dans le cadre de cette étude scientifique ont également montré un manque de connaissance de la loi 58 de l’année 2017 criminalisant la violence de toutes sortes de la part des deux parties.

D’autre part, le communiqué a indiqué que 75 pour cent des appels reçus sur le numéro vert 1899 concernent la violence conjugale et que la forme la plus courante de violence contre les épouses était la violence physique.

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