Un journaliste tunisien qui ‘’se convertit’’ en auteur pour immortaliser des contes et légendes Omanais et en langue française, voilà le challenge que vient de réussir Noureddine Hamdi qui fut l’une des plumes les plus prolifiques et recherchées de Tunis Hebdo, Espace Manager, Tunivisions et autres médias locaux et étrangers. Ce recueil de trente contes, répartis de façon ingénieuse en cinq ‘’gros’’ chapitres représentant les cinq grands gouvernorats du Sultanat, fait voyager le lecteur dans le temps et le fait rêver…
Noureddine Hamdi a dû effectuer une véritable course contre la montre pour déposer dans les temps (avant le 31 mars dernier) son livre au siège des Assurances COMAR et pouvoir participer à la 26ème édition du COMAR D’Or. A ce titre, il dira : « C’est un rêve que de prendre part au plus grand Prix littéraire de mon pays, et ce livre qui représente à mes yeux une belle aventure dans laquelle se retrouvent mon pays d’origine (La Tunisie), mon pays d’adoption (Oman) et celui de ma langue quasi-maternelle (La France) est en lui bien plus qu’un symbole en ces temps où l’on ne parle, dans notre monde, que de conflits… »
Les éditeurs tunisiens… aux abonnés absents
Ce livre de 180 pages avec de très belles illustrations en couleurs, que vous pourrez retrouver très bientôt dans les librairies Tunisiennes a été édité en France, mais la mise en page a été effectuée par une jeune Tunisienne, artiste jusqu’au bout des ongles et sera imprimé en Tunisie… Noureddine Hamdi confirme : « Quand mon manuscrit fut prêt, en novembre dernier, j’avais contacté deux maisons d’éditions Tunisiennes, qui me semblaient avoir ‘’pignon sur rue’’… A mon grand étonnement, ces deux éditeurs n’ont même pas eu la décence de me répondre et accuser réception de mon manuscrit… Ils étaient aux abonnés absents… Je ne citerai pas leurs noms, car ce serait leur faire honneur… De ce fait, j’ai contacté une dizaine de maisons d’édition en France et TOUTES m’ont renvoyé un mail pour m’informer de la réception du manuscrit et que leurs respectifs comités de lecture décideraient de la suite… En l’espace de deux mois, j’avais reçu quatre avis favorables, ce qui constitue un record en taux d’acceptation et surtout en timing… J’ai choisi la maison d’édition qui me permettait de conserver tous mes droits sur mon œuvre… La relecture, ou plutôt Bêta-lecture a été assurée bénévolement par une dame française qui au fil du temps est devenue une grande amie Je remercie cette dame, Jocelyne Marguin, et aussi Emna Maamouri, la jeune infographiste qui a réalisé des miracles… »
Ce livre sera traduit en plusieurs langues, l’auteur s’y active déjà, et sera le premier d’une longue série qui englobera d’autres pays arabes… A la question à quand un ‘’ Si La Tunisie m’était contée’’, l’auteur a répondu : « Bientôt. Je me souviens encore de quelques contes que ma défunte mère, qu’Allah ait son âme, me racontait, quand j’étais petit… Je vais faire des recherches pour en recueillir d’autres et consacrer à mon pays le recueil de contes qui lui sied… Mais actuellement, je suis sur mon autobiographie, et pour ceux qui se rappellent ma plume quand je noircissais les colonnes des médias tunisiens, je peux vous assurer que ce sera original et plaisant à lire… »
En attendant les prochaines œuvres de ce nouveau talent littéraire, commençons par déguster ce ‘’Si Oman m’était conté…’’
K.B