Parmi plusieurs photos prises lors de la participation de Nader Hamdouni, Gouverneur de Gafsa, à une campagne de contrôle de la disponibilité des denrées et du respect de la qualité et des prix dans le marché central et dans les grandes surfaces, une photo en particulier a attiré l’attention des internautes et n’a pas cessé d’être partagée en masse jusqu’à présent. Pour cause : le gouverneur Hamdaoui en train d’inscrire, craie à la main, un nouveau prix sur l’ardoise avoir avoir effacé l’ancien affiché pour les fraises à l’étal.
Coup de com’ plutôt réussi ? En témoigne l’effet de « good buzz » qu’il a généré ? Populisme de la dernière heure ? Une simple maladresse ? Ou s’agit-il, carrément, de la nouvelle stratégie de nos dirigeants pour lutter contre la hausse vertigineuse des prix ?
Dans tous les cas, beaucoup ont déjà considéré que cet acte est non seulement mal placé mais surtout inutile, et qu’il valait mieux aller visiter, par exemple, les agriculteurs pour trouver des solutions à leurs problèmes, d’autant plus que la hausse vertigineuse des prix, trouve ses origines, d’après cet avis, dans les problèmes structurels auxquels est confronté le premier maillon de la chaîne, à savoir le secteur de l’agriculture.
D’autres y ont trouvé, en revanche « une symbolique » particulière, tandis que certains ont carrément signalé l’efficacité de telles pratiques qui tendent à créer, à l’occurrence, un effet de buzz, à même de donner un coup de collier aux efforts fournis par les autorités, notamment en ce qui concerne l’intensification du contrôle et la multiplication des descentes dans les commerces.
Le geste ne peut, en réalité, être efficace et qui plus est symbolique que lorsqu’il est accompagné par d’autres procédures et mesures concrètes, rétorquent d’autres, alors qu’il y en a eu certains qui ont tenu à mentionner que le Gouverneur n’a… rien changé en réalité sur le terrain. D’après cette version, le responsable n’aurait juste fait qu’inscrire sur l’ardoise le prix pour le Kilo, et ce, conformément à la loi en vigueur en Tunisie, alors que le vendeur notait celui d’un demi-kilo, interdit par la loi.
Rym