Depuis le 25 juillet, Ennahdha et les partis qui lui sont vassalisés, ont perdu leur zone de confort. Peut-être, n’ont-ils pas prévu que le Président Saied irait aussi loin dans l’Etat d’exception, surtout après l’activation du fameux décret 117. Les instances constitutionnelles ne sont pas éradiquées, mais autrement recomposées. Le dernier décret en date, paru au JORT, hier vendredi, tient à l’ISIE, à sa recomposition, même si le Président, dit-on, en retiendra trois membres. A trois mois du référendum, la révision de la loi organique concernant l’ISIE, soulève des protestations, essentiellement, celles d’Ennahdha.
Ainsi, Le mouvement Ennahdha a-t-il annoncé son rejet du décret du président de la République relatif à la révision de certaines dispositions de la loi organique portant création de l’Instance Supérieur indépendante pour les Elections (ISIE).
Dans un communiqué publié vendredi, le mouvement a estimé que ce décret « s’inscrit dans la continuité de la destruction de l’Etat, la mainmise sur toutes les autorités, le sabotage des acquis démocratiques et le mépris envers le peuple tunisien et sa révolution ».
Le 21 avril 2022, la Présidence de la République a annoncé que le chef de l’Etat avait signé un décret modifiant certaines dispositions de la loi organique n° 2012-23 du 20 décembre 2012 régissant l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections. Le décret a été publié vendredi au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).
(Le Temps News plus TAP)