L’ambassadeur de l’Algérie en Tunisie Azzouz Baalal a apporté, le 23 avril 2022, dans une déclaration à l’APS, des précisions concernant les jeunes Algériens ayant émigré clandestinement et qui sont considérés comme disparus et victimes de disparition forcée, assurant que les autorités algériennes « ne ménageront aucun effort » pour tenir les familles des concernés informées de tout développement pouvant survenir dans cette affaire douloureuse.
Dans le même contexte, Baalal a précisé que « suite aux réactions suscitées par la convocation par le tribunal d’El Kef ( des familles et proches de jeunes Algériens, migrants clandestins, portés disparus et victimes de disparition forcée, je porte à votre connaissance les faits suivants:
- Ces jeunes sont portés disparus depuis 2008 et leur nombre s’élève d’après les témoignages et les différents signalements à 39 personnes.
- Des parties ont évoqué leur éventuelle présence dans les prisons tunisiennes en signalant qu’ils sont toujours en vie.
- Encadré et orienté par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, notre corps diplomatique et consulaire en République tunisienne a engagé les démarches nécessaires auprès des autorités tunisiennes pour s’assurer de la véracité des faits.
- Les autorités tunisiennes ont officiellement et à maintes reprises nié la présence de détenus algériens dans les prisons tunisiennes, non signalés aux autorités algériennes, et ce conformément aux us diplomatiques et les dispositions des traités internationaux régissant les relations consulaires. De même qu’elles (autorités tunisiennes) ont enquêté sur les faits sans parvenir à un quelconque indice quant à la présence de citoyens algériens victimes de disparition forcée en Tunisie