- Des artistes comme Atef Ben Yassine et Lotfi Bondka, qui ont déjà annoncé leur soutien à cette marche, étaient présents devant le Théâtre Municipal et ont partagé les mêmes demandes que les organisateurs et les participants à cette manifestation.
Pour rappel, ces artistes ont soutenu les mesures du 25 juillet dès le début et ont soutenu aussi tous les appels à manifester pour soutenir ce processus et le Président de la République.
Entre-temps, il y a eu un échange de violence et l’accrochage survenu entre les sympathisants de Kais Saied et un groupe soutenant l’activiste Thameur Bedida ,s’est poursuivi pour finir devant le poste de police sis rue de Yougoslavie à Tunis, (dit 7ème).
Il convient de mentionner que ce conflit entre les deux groupes n’est pas nouveau et a commencé depuis une période sur les réseaux sociaux.
Ni référendum, ni dialogue, ni élections avant la responsabilisation !
Comme prévu, les manifestants ont scandé la demande de la responsabilisation comme slogan central et principal, et ont également considéré qu’il n’est pas possible de passer au référendum ou aux élections avant d’etablir la responsabilisation de Rached Ghannouchi en particulier, ce nom était présent dans tous les slogans levés dans ce sens il
Ministre de l’intérieur et le Gouverneur de Tunis: Impromptus?
En marge de cet événement, le ministre de l’intérieur, Taoufik Charfeddine, a effectué une visite à pied au niveau de l’avenue Habib Bourguiba où il a été entouré par une part des manifestants demandant la responsabilisation immédiate et réclamant l’accélération des affaires qui trainent dans la justice.
Le ministre a répondu, en outre, à quelques questions posées par les journalistes concernant les enquêtes liées aux derniers incendies, les enquêtes relatives à ces incidents, etc…
Dans ce sens, Charfeddine a déclaré : « Il y a des pages Facebook, rémunérées de l’étranger, qui cherchent à ternir l’image la Tunisie. » Et d’ajouter : « Nous enquêtons sur les incendies et les fuites des enregistrements vocaux, la Loi est au-dessus de tout le monde. »
Pour sa part, le Gouverneur de Tunis a aussi visité l’avenue pendant la manifestation et a été chaleureusement accueilli par un groupe de manifestants qui ont même pris quelques photos avec lui.
« Je suis arrivé pour saluer les gens pour avoir organisé leur manifestation démocratiquement par tous les moyens civils par lesquels les gens revendiquent le droit de faire entendre leur voix », a déclaré le gouverneur lors d’une déclaration médiatique.
Ce comportement et cette déclaration ont suscité la controverse, et beaucoup ont considéré qu’il s’agit d’une politique des deux poids, deux mesures ; surtout que le même Gouverneur avait interdit auparavant les manifestations à l’avenue soulignant que l’avenue Habib Bourguiba sera consacrée seulement à des événements culturels et sportifs.
Rym CHAABANI