Une ligne de financement des besoins en fonds de roulement structurel des PME devrait être créée avant fin 2022, a affirmé le directeur de l’encadrement, du diagnostic et du développement à la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME).

D’après le responsable, cette ligne, dotée de 100 millions de dollars (plus de 300 millions de dinars) sera consacrée à la préservation du tissu économique et à son développement, à travers la diversification des interventions bancaires et leur rationalisation, outre le renforcement des ressources financières et l’élargissement des domaines d’intervention en matière de consolidation des activités des PME.
Ce projet vise, également, à développer les méthodes d’interventions des banques notamment pendant les crises, outre la réactivation de leur rôle dans l’accompagnement des PME en tant que partenaires stratégiques et non pas sur la base de la relation banque-client. Les ressources de cette ligne seront utilisées ainsi par les banques, leur permettant d’octroyer des crédits à moyen terme plafonnés à 50% des ressources de la ligne et à 50% de l’ensemble de leurs engagements envers leurs clients. Ces crédits concernent aussi bien la création que l’extension des projets.
Pour le responsable, il est nécessaire de créer une application informatique permettant de coordonner entre toutes les parties concernées, afin d’éviter la lenteur des procédures et d’assurer l’efficacité requise au niveau de l’examen des dossiers et des opérations de suivi. Il a rappelé que la conjoncture économique et sociale difficile que connaît la Tunisie surtout après la pandémie, a eu un impact négatif sur le climat des affaires et les transactions économiques en général, ce qui a provoqué une réduction drastique de la rentabilité des start-up.

Il a mis l’accent, para ailleurs, sur l’importance de permettre aux entreprises en difficultés, d’accéder régulièrement aux crédits à moyen terme afin de renforcer leurs besoins en fonds de roulement structurels et se procurer de la liquidité de manière à garantir un stock satisfaisant de matières premières en vue de combler les failles résultant des disparités entre les délais de paiement des clients et leurs dues, et allonger la période de remboursement des dettes des entreprises.