Un certain nombre de professeurs universitaires et de doyens de droits et de sciences juridiques ont signé une pétition demandant que les doyens des universités ne soient pas placés dans le comité national consultatif pour une nouvelle République mise à jour en vertu du décret n ° 30 du 19 mai 2022.
Mouna Kraiem, professeure de droit public à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales en Tunisie, a confirmé aujourd’hui lors d’une déclaration à la TAP, que les professeurs universitaires qui ont signé cette pétition ouverte, qui devrait être signée par d’autres professeurs d’université dans les prochaines heures, dénoncent la sélection d’un certain nombre de doyens des facultés de droits et de sciences juridiques comme membres du comité national consultatif pour une nouvelle République sans notification préalable ni consultation et dialogue avec les personnes concernées.
Kraiem a souligné, en outre, que l’implication des doyens et des doyens des facultés de droit et de sciences juridiques dans les calculs politiques affecterait la neutralité, l’indépendance et la liberté d’expression des universités, appelant les doyens concernés à refuser de participer à cette initiative.
Il convient de noter, dans ce contexte,
que le nombre de signataires de cette pétition est de 72, dont :
Kalthoum Meziou, de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis.
Naji Baccouche, doyen de la faculté des droits de Sfax.
Jaouher Ben Mbarek de l’institut supérieur du commerce de Tunis
Habib Ayadi, de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales en Tunisie
Mohamed Ridha Jenayah, de la Faculté des droits et de sciences politiques de Sousse.
Naoufel Nasfi, Directeur de l’Institut supérieur d’études juridiques de Gabès.
Rym