Il est une règle archiconnue dans le milieu footballistique et universellement vérifiée : « Qui rate finit inéluctablement par encaisser ». Un match qu’elle que soit la valeur des forces en présence ne bascule jamais en faveur du plus fort, du mieux classé voire du club jouant à la maison du moment que le Football n’a jamais été une science exacte. Le jeu aurait alors été par trop simpliste voire insipide.
Individualisme excessif
L’Espérance Sportive de Tunis au Mustapha Ben Jannet aurait pu tuer définitivement le suspense et franchir un pas de géant vers son sixième titre d’affilée. Pas moins de cinq à six occasions nettes et des plus faciles à convertir lors de ses moments forts, toutes curieusement vendangées par manque de concentration, précipitation et surtout individualisme. Le retour de manivelle ne se fit pas attendre avec retournement de la situation en faveur des Usémistes et redistribution des cartes au grand bonheur de ses poursuivants se reprenant à rêver. Il est vrai qu’en plus des absences des Sabeur Bougrine, le métronome Ghalane Chaalali, la blessure de Abdelkader Badrane a sérieusement déstabilisé les automatismes de son arrière garde en dépit du sans faute réussi par le capitaine Khalil Chammam.
Vivement la trêve
Trois semaines de relâche avant le déroulement des trois dernières journées décisives pour l’octroi du scudetto. Le tirage au sort relatif à la coupe de Tunisie a été relativement clément avec les « sang et or » : 1/16èmes :Zitouna Chammakh; 1/8ème : Vainqueur (JS Majel Belabbes-CS Msaken) Vs Vainqueur (Zitouna Chammakh-Espérance de Tunis) et 1/4 de finale : : Vainqueur (ES Kérib – AS Kasserine) Vs Vainqueur (AS Marsa – US Carthage). Le groupe amputé de ses internationaux Ghaylane Chaalali, Mohamed Ali Ben Romdhane et Seddik Debchi aura largement de temps de souffler un coup, de recharger ses accus et surtout de récupérer ses blessés. Avec deux points d’avance et un ensemble totalement remis sur orbite physiquement et mentalement, rien n’est perdu et les chances de se succéder à eux-mêmes demeurent intactes.
Mohamed Sahbi RAMMAH