Mettre les « dernières touches » avant le démarrage des travaux de gros œuvre du nouveau pont de Bizerte, voilà en gros ce qui ressort de cette importante réunion qui s’est tenue mercredi au siège du gouvernorat de la capitale du nord. La réunion, qui s’inscrit, en effet, dans le cadre du suivi périodique de l’avancement du projet, a été une occasion pour les différents intervenants, au niveau tant administratif que technique, pour résoudre certains « dossiers épineux », qui pourraient entraver, le cas échéant, le démarrage des travaux de gros œuvre du nouveau pont de Bizerte.
Présidée par Samir Abdellaoui, gouverneur de Bizerte, en présence de Sami Houimli, président du Tribunal immobilier, Lilia Sifaoui, directrice de l’Unité de gestion par objectif du projet de réalisation du pont de Bizerte, Thameur Kadri, directeur de l’Office de topographie, Lazhar Laabidi, directeur régional des Domaines de l’Etat et des affaires foncières de Bizerte et Nahla Moumen, responsable des Affaires foncières au siège du gouvernorat, la réunion s’est penché, notamment, sur les dossiers litigieux des propriétaires de terres et de biens immobiliers adjacents.
Problème majeur : même si la situation foncière de certains cas de figure peut s’avérer « irrégulière », avec des titres de propriétés considérés comme « inadéquats », le traitement des dossiers nécessite, en réalité, une résolution conforme aux procédures juridiques en vigueur ; et ce, en vue de débloquer, une fois pour toutes, cette épineuse situation et parvenir à clore définitivement ce dossier, qui avait nécessité, rappelons-le, la réservation d’une enveloppe de pas moins de 45 MD pour le dédommagement des propriétaires des terrains et logements, foncièrement en règle, et qui ont été, jusque-là, régularisés à 90%.
Pour ce qui des quartiers jouxtant le nouveau pont, en amont et en aval, il faut noter que les travaux de transferts des canalisations de l’ONAS, ceux de la SONEDE, de la STEG et de Tunisie Télécom sont, actuellement, en cours de finalisation. A noter, par ailleurs, que les travaux de la première tranche du projet, qui a été confiée suivant le dépouillement des appels d’offres à l’entreprise Soroubat, et de la troisième tranche du projet à la société Chaabane, démarreront incessamment, après l’enlèvement de tous les débris des habitations, alors que la deuxième tranche démarrera durant le premier trimestre de la prochaine année.
Larbi MDAISSI