Jeunes et familles algériennes optent pour Nabeul, en cette période estivale, non seulement à cause des prix attrayants qu’elle affiche, mais aussi parce qu’elle est accessible par route et parce qu’elle répond à leurs attentes. Les professionnels ont peaufiné leur stratégie pour être au top des destinations à même d’accueillir des visiteurs en toute sécurité dès la réouverture des frontières. Aux yeux des Algériens, avides de plages dorées, Nabeul représente une destination très prisée. Pourquoi faire la queue devant les ambassades européennes, alors qu’on peut passer des vacances agréables, à moindre frais, chez les voisins ?
« Nous commençons à voir le bout du tunnel ! Nous allons enfin pouvoir déployer notre plan axé sur la résilience, la relance et la réinvention de notre produit touristique », se félicite Naceur Bouricha, directeur général de Khayem Garden. Selon lui, Nabeul pourra tirer profit de cette saison estivale qui inspire confiance aux touristes, dont le désir de voyager est devenu encore plus fort. Nous avons effectué un travail de fond sur de nombreux fronts, tels que les études de marché, la stratégie des marques ou la stratégie produit, afin de mettre en place les outils idoines pour la reprise », assure-t-il.
« Nabeul séduit de plus en plus les Algériens, nous a fait remarquer Naceur Bouricha. « Notre région offre de bons atouts. Son produit est accessible et bon marché pour le touriste algérien. Nous ferons de notre mieux pour garantir un meilleur séjour à nos clients. Avec l’ouverture des frontières, nous espérons attirer les touristes algériens à partir du 15 juillet comme l’attestent les réservations ».
Naceur Bouricha a souligné que « les marchés traditionnels commencent à bouger. La France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne, la Pologne, la Belgique, sont les marchés qui s’avèrent aptes à croître en volume plus rapidement en 2022 grâce à plusieurs facteurs notamment : la résilience, tendances aux départs, liaisons aériennes, engagements des TO. Le renforcement du tourisme intérieur est désormais nécessaire pour stimuler le tourisme. Il représente 30 à 40% du total des nuitées et permet d’améliorer le taux d’occupation des hôtels. Reste le marché russe qui tarde à reprendre en raison du conflit ukrainien. Le retour de la clientèle russe risque cet été d’être de nouveau différé. Une chose est sûre, le pic sera atteint après la fête de Aïd Al Adha, c’est-à-dire à partir de la dernière semaine de juillet et au cours du mois d’août. Les congés connaîtront à la fois une concentration et une convergence de séjours touristiques. »
Kamel BOUAOUINA