Le secrétaire général du mouvement « Tunisie en avant », Abid Briki, a appelé, ce dimanche 17 juillet 2022, à voter massivement en faveur du projet de constitution qui sera soumis à référendum le 25 juillet en cours.
Pour Briki qui intervenait au cours d’un meeting pro-réferendum, dans le cadre de la campagne référendaire à Gafsa, voter en faveur de ce projet « permettra de passer d’une phase de mafia et de corruption politique et financière, de calculs partisans, de terrorisme et d’instabilité vers une phase permettant d’instaurer un Etat souverain et une société où les dimensions politique et sociale de la démocratie seront indissociables ».
« La seule solution pour sortir de la situation que connaît le pays, depuis une décennie, consiste à faire table rase du passé à travers l’adoption d’une constitution instituant une nouvelle phase et une situation meilleure », a-t-il ajouté. Pour lui, « le projet de constitution garantit les libertés, le droit de manifester et le droit à la liberté d’association dans le cadre de partis, de syndicats et ou des associations. Il instaure la justice sociale et favorise la lutte contre l’évasion fiscale ».
Abid Briki a également évoqué le rôle attribué aux régions, dans le cadre de la nouvelle constitution, dans la mise en place des plans de développement et la participation aux débats budgétaires à travers un conseil national des régions. Il a mis l’accent sur « l’importance des articles relatifs au régime politique et qui permettent de garantir la stabilité gouvernementale et la non-dispersion du pouvoir ce qui permettra aux Tunisiens de demander des comptes à ceux qui gouvernent le pays ».
Briki a affirmé finalement que les Tunisiens ont la liberté de boycotter le référendum ou de voter contre le nouveau projet de constitution, ajoutant qu’établir un parallèle entre le contexte dans lequel se passe le référendum du 25 juillet et des référendums organisés auparavant serait incorrect.