Les résultats du référendum sont corrects, a martelé, ce mardi 2 août, le président de l’ISIE, Farouk Bouasker qui a affirmé lors d’une conférence de presse que l’ISIE portera plainte contre ceux qui l’accusent de fraude et de falsifications des résultats du référendum.
« Les trois recours intentés par Afek Tounes, le parti « Le peuple veut » et l’Organisation I Watch, sont liés à des problèmes formels constatés au cours de la campagne référendaire, et non aux résultats du référendum « , a-t-il soutenu, lors d’un point de presse tenu à Tunis.
Et d’ajouter : Cela confirme que les résultats du référendum sont corrects. Bouasker a encore souligné que ces résultats sont « valides » et prouvés dans des procès-verbaux, citant en particulier, le procès-verbal du conseil de l’ISIE qui s’est tenu peu avant l’annonce des résultats et en présence de cinq membres de l’instance.
« La Tunisie est un Etat de droit, et il est absurde de refaire le dépouillement, en présence du Tribunal administratif, seule partie habilité à statuer sur ces questions », a-t-il dit.
D’après Bouasker, ceux qui remettent en question les résultats du référendum n’ont pas de preuves claires sur des manquements, des irrégularités ou des soupçons d’erreur.
Dans le même sens, le président de l’Isie a fait observer que le désordre constaté dans les tableaux n’avait aucune valeur juridique, accusant des parties, sans les citer, de sauter sur l’occasion pour des raisons politiques «
Par ailleurs, Bouaskar a confirmé la participation de deux millions et 930 mille électeurs au référendum, notant que le taux de participation « n’était pas faible par rapport aux résultats des référendums dans le monde ».
« Le taux de participation au référendum du 25 juillet est élevé même par rapport aux élections législatives de 2019 et aux élections municipales de 2018 », a-t-il déclaré. Pour rappel, le nombre total des électeurs inscrits en Tunisie et à l’étranger a atteint 9 millions 278 mille et 541 personnes, répartis sur 4832 centres de vote.
D’autre part, Bouasker a indiqué que la « faible participation » au référendum n’est pas un phénomène purement Tunisien, mais plutôt un phénomène mondial. Il a, à ce propos, cité à titre d’exemple, le référendum d’Italie en 2001 qui a connu un taux de participation de 34 %, et celui d’Angleterre en 1998 dont le taux de participation n’a pas dépassé 34%.
(avec TAP)