La FTF vient de communiquer que sa Direction Technique tiendrait incessamment une réunion avec les entraineurs de la Ligue 1 suivie d’une autre entre le BF et les dirigeants des clubs pour délimiter le panorama à adopter pour la saison à venir concernant la composition de la Ligue 1 : Une poule unique à 14 écuries ou deux poules de sept clubs avec l’application du système du Play off. Les avis sont partagés à ce propos et pour cause.
Les ténors lésés
Pour ne citer personne, appelons une équipe (X) habituée à jouer les premiers rôles et à démarrer sur les chapeaux des roues en creusant rapidement un hiatus conséquent avec les poursuivants classiques. Une grosse marge qu’elle prend soin d’intelligemment gérer par la suite notamment lors de son passage par un éventuel temps faible (blessures, baisse de régime, joueurs retenus en Equipe Nationale, etc.). Lui imposer le système des poules et donc du Play Off reviendrait à saper tous ses efforts en la situant au même niveau que la leader de l’autre poule (+3pts) d’emblée avec une faible marge avec les autres clubs participants au Play Off (+1 et + 2) ! Alors qu’avec une poule unique, cette équipe (X) est en mesure d’entamer la phase retour avec un confortable matelas des plus sécurisants lui permettant de faire tourner son effectif, de lancer dans le bain en compétition locale les jeunes loups issus du vivier local dans le dessein d’aborder ses rencontres internationales avec les cadors strictement concentrés sur la campagne Africaine.
Les démunis se frottent les mains
Autre aspect de la question, les clubs aux finances réduites se réjouissent de cette opportunité du moment que leurs couleurs auraient des déplacements moins nombreux à effectuer. Dans les deux cas de figure, ils sont contraints généralement à batailler pour leur maintien ; Alors tant qu’à faire pourquoi ne pas se contenter d’assurer leur sauvetage à moindres frais ? Décision attendue après les deux réunions programmées dans les prochains jours entre les composantes des clubs et les décideurs de la FTF. Wait and see!
Mohamed Sahbi RAMMAH