Il y a un an, le dernier soldat américain quittait l’Afghanistan. Dans la nuit du 30 au 31 août 2021 un avion décollait de l’aéroport de Kaboul avec, à son bord, les derniers militaires américains, fin d’un chapitre après deux décennies de présence sur le sol afghan. Un an après, les États-Unis de Joe Biden restent discrets sur cet anniversaire.
C’est par un simple communiqué de la Maison Blanche, la semaine dernière, que l’administration Biden a marqué cette année écoulée. Dans ce texte, Joe Biden, le président des États-Unis, rend d’abord hommage aux treize soldats américains et aux cent civils afghans tués le 26 août 2021 dans l’attentat perpétré aux abords de l’aéroport de Kaboul, en plein retrait américain.
Durant ces jours de chaos, il était difficile pour les États-Unis de ne pas apparaître en échec après vingt ans de présence en Afghanistan. Et des dizaines de milliers de victimes parmi les civils et les combattants ainsi que des sommes colossales dépensées pour tenter de bâtir un État afghan qui s’est finalement effondré en quelques semaines face aux talibans.
Les images choc de l’été 2021 ont fait chuter la popularité de Joe Biden. Un an plus tard le président américain assure que, depuis le départ d’Afghanistan, son pays a redoublé d’efforts dans la lutte contre le terrorisme. Notamment en tuant le chef d’al-Qaïda, Ayman Al Zawahiri, il y a tout juste un mois à Kaboul.
(avec agences et médias)