Suite à la publication du communiqué conjoint signé par un nombre de composantes de la société civile sous le titre « Non aux approches sécuritaires face aux protestations populaires », une conférence de presse s’est tenue ce mardi 25 octobre 2022 au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Le président du SNJT, Mohamed Yassine Jelassi, a annoncé qu’une mobilisation sera organisée par la société civile le 2 novembre prochain conjointement avec la Journée internationale pour mettre fin à l’impunité, et ce, dans le but d’exprimer le refus de toutes les approches sécuritaires et répressives.
Jelassi a noté, en outre, que les organisations de la société civile ont formé un comité de défense de tous.tes les arrêtés.ées dans toute la Tunisie, y compris les journalistes, les activistes et les juristes en soulignant que l’une des missions de ce comité est de garantir le droit à la défense à toutes les personnes concernées.
De son côté, Neila Zoghlami, présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), a indiqué que la société civile luttera par différentes façons contre « toutes les forces rétrogrades et les approches sécuritaires » qui représentent, d’après ses mots, une menace pour les droits et les libertés.
« Nous lutterons contre les régimes répressifs qui n’ont, jusqu’à présent, aucun potentiel économique capable d’absorber les jeunes qui se dirigent vers la migration clandestine et finissent par se noyer ou se suicider. La présidence, le gouvernement, les décideurs actuels et tous les responsables du pouvoir politique en place ont prouvé leur incapacité totale de communiquer avec le peuple et la société. L’autorité d’aujourd’hui est totalement isolée et c’est pour cette raison qu’elle se dirige vers les approches sécuritaires », a-t-elle notamment déclaré.
Rym