Les déboires des Hammam-Lifois ne semblent pas vouloir prendre fin. En plus des énormes difficultés financières endurées par les caisses, voilà que les responsables sécuritaires de revenir pour la énième fois sur l’emplacement du stade municipal en pleine zone urbaine et entouré d’habitations. Du coup, instauration du huis-clos ce weekend pour le match choc de la journée entre les verts et la Jeunesse Sportive d’El Omrane (JSO). Une décision qui handicape lourdement banlieusards les privant du soutien ô combien précieux de leurs inconditionnels supporters dans une compétition âpre où la lutte sera des plus acharnées.
Amputer le club de son joueur N°1 nous parait frustrant avec un tollé général soulevant le tout Hammam-Lif voyant d’un très mauvais œil pareille injuste interdiction. Et d’aucuns en ville s’empressant de citer comme exemples les stades suivants implantés en pleines agglomérations sans que personne n’y trouve à redire : Mustapha Ben Jannet (Monastir), Bou Jomaâ Kmiti (Beja), Hedi Naifar (Le Bardo), Bou Ali Lahouar (Hammam-Sousse), Taïeb Mhiri (Sfax), Soliman, Hedi Khouaja Mahdia où reçoivent l’AS Rejiche et le CSChebba leurs adversaires, etc.
Il est grand temps que cette ancienne argumentation sans cesse renouvelée prenne définitivement fin car il y va du devenir du club phare du Gouvernorat de Ben Arous, le glorieux CSHL au passé des plus élogieux. Les deux poids deux mesures doivent être à jamais bannis de notre panorama histoire de mettre un terme péremptoire à la suspicion et d’assainir une ambiance déjà suffisamment délétère pour lui en rajouter.
Abou Oussama