Le meurtre de la citoyenne tunisienne Wafa Sabai par son mari au Kef a suscité la colère de nombreuses personnes, activistes et associations dont l’association Aswat Nisaa qui a lancé toute une campagne sous le slogan : « Stop Féminicide ». Aswat Nissa a lancé, en outre, une pétition en ligne portant le même slogan et appelant à « la mise en place d’un plan national de lutte contre les violences intra-familiales et de prévention des féminicides et à l’application de la loi 58/2018 relative à l’élimination des violences faites aux femmes ».
« Une femme de plus a été assassinée le 29 octobre 2022 au Kef. L’assassin, son mari et père de ses deux enfants, l’a aspergée d’essence et brûlée. Ce crime odieux et particulièrement sauvage intervient alors que l’assassin de Refka Cherni tuée elle aussi par son mari le 9 Mai 2021 dans la même ville n’a toujours pas été jugé. Elle aussi a été assassinée, comme toutes les autres avant elles, parce que c’est une femme tombée sous la domination et le pouvoir d’un homme. Combien sont-elles ? Le mutisme de l’Etat tunisien sur les chiffres des féminicides et son inaction ne sont plus acceptables », lit-on dans le communiqué accompagnant la pétition.
Dans le même contexte, le dynamisme féministe a organisé ce mardi matin une conférence de presse au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) en présence des représentantes de différentes associations de femmes comme : l’association Aswat Nissaa, l’association Beity, l’association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), l’association femme et citoyenneté El Kef..
Pendant cette conférence, les intervenantes ont mis l’accent sur l’importance du travail conjoint entre toutes les structures et tous les organes de l’État dans le cadre d’un plan efficace visant à lutter contre les violence faites aux femmes.
Rym