Le couple de la famille retrouvée morte à Carantec était en instance de divorce et l’épouse avait indiqué à la gendarmerie que son mari l’avait giflée début octobre.

Deux jours après la découverte des corps sans vie d’une famille à Carantec, dans le Finistère, une question se pose : le drame aurait-il pu être empêché ? Alors que le scénario d’un père qui tue femme et enfants avant de se suicider semble privilégié, le parquet de Brest a indiqué que le couple, était en instance de séparation et que des violences avaient été signalées.

Des violences qui remontent au 8 octobre dernier. Son mari l’avait giflée après avoir appris son intention de divorcer, après 13 ans de vie commune.  Elle s’était rendue 11 jours plus tard dans une gendarmerie. Toutefois, selon le procureur de Brest, elle n’y est pas allée pour signaler cette gifle, mais pour indiquer qu’elle souhaitait quitter le domicile.

La gendarme qui l’avait reçue, désirait l’entendre plus longuement. Elle s’était alors confiée et avait parlé de cette gifle, mais ne désirait pas porter plainte.

Pour autant, comme c’est le cas depuis une circulaire du garde des Sceaux qui date de l’an dernier, les forces de l’ordre ont avisé le parquet de Brest, et une enquête a été ouverte. Mais le dossier n’avait pas été classé parmi les affaires prioritaires car la femme avait été recontactée le soir même, et avait indiqué qu’elle avait pu quitter le domicile conjugal.

(D’après RTL)