Dans un communiqué publié le 14 novembre courant, les branches de certaines organisations nationales ont dénoncé « l’agression policière exercée contre un groupe d’enseignants suppléants devant la délégation régionale de l’éducation à Kairouan ce lundi » tout en exprimant leur « solidarité absolue et inconditionnelle avec eux dans leur lutte pour leurs revendications légitimes ».

« Alors qu’ils manifestaient en appelant à régler leurs situations professionnelles devant la délégation régionale de l’éducation à Kairouan, un groupe d’enseignants suppléants ont été violemment agressés par des unités sécuritaires et le gaz lacrymogènes a été utilisé au siège de délégation régionale ce qui a causé des cas de suffocation. L’un des enseignants a subi une fracture le nez cassé. Certains d’entre eux ont été transporté à l’hôpital en urgence. Les trois enseignants : Walid Yaacoubi, Belgacem Rahmani et Abdessalem Aati ont été arrêtés et vont comparaître le 18 novembre devant le procureur général », lit-on dans le communiqué. 

Le communiqué conjoint a été signé par :

-La branche régionale de l’Association tunisienne des femmes démocrates ( ATFD ) 

-L’union générale régionale du travail à Kairouan ( UGTT, Kairouan ) 

-La branche de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme à Kairouan

-La branche régionale de l’Ordre national des avocats (ONAT) à Kairouan

-La branche régionale du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) à Kairouan. 

Rym