L’Alliance des patronats francophones examine les moyens permettant d’opter pour des mécanismes de financement innovants et de faciliter l’accès des pays, qui ont subi des crises successives fragilisant leurs économies, à ces fonds a fait savoir le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, cité mardi dans un communiqué de l’organisation patronale.

Intervenant, lundi, à la clôture des travaux de la 4e édition du Forum Economique de Djerba  » FEF Djerba 2022  » qui s’est tenue, les 20 et 21 novembre, Majoul a appelé les bailleurs de fonds à tenir compte des crises sanitaires et climatiques traversées par ces pays, a rapporté l’UTICA dans un communiqué publié mardi.Il a souligné que la propagation de la pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne ont eu un impact significatif sur le monde, dont un impact sur les chaînes de valeur et la mise des pays dans un état d’attentisme et de peur énergétique et alimentaire.

Le président de l’organisation patronale a mis l’accent sur la nécessité d’intensifier la coopération, la solidarité et le développement de partenariats entre les pays de l’espace francophone, outre l’élaboration d’un  » pacte financier  » pour faire face à tous ces défis.

Majoul a appelé par ailleurs à  » encourager le capital humain en tant que richesse réelle et renouvelable dans cet espace, soulignant que la coopération entre les gouvernements et le secteur privé demeure la seule formule de succès « .Il a souligné la nécessité de développer une stratégie énergétique basée sur la rationalisation de l’utilisation de l’énergie et l’accélération du développement des énergies renouvelables et des technologies vertes, pour permettre aux pays de l’espace francophone de développer des solutions efficaces de manière durable.Et d’ajouté que le continent africain regorge de potentialités dans le domaine de l’énergie solaire, nécessitant  » le développement des solutions complètes pour produire des énergies, de changer le mode de production industrielle et de s’orienter vers l’élaboration d’une stratégie favorisant la souveraineté alimentaire et des peuples à travers l’investissement dans l’économie verte et l’économie bleue « .