Le chef de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouaskar, a appelé tous les intervenants dans le processus électoral, notamment la police judiciaire, à soutenir les efforts des agents de l’Instance, chargés du suivi des campagnes électorales.
S’exprimant, jeudi, à Tunis, à l’ouverture d’une journée d’étude sur » les crimes électoraux et le rôle du ministère public et de la police judiciaire « , il a souligné que cet appui devrait concerner le rôle du ministère public qui examine les crimes pendant la période de la campagne électorale, particulièrement, le jour du scrutin et la fin de l’opération électorale dans les bureaux de vote.
Pour Bouasker, le contrôle de la campagne électorale n’est possible qu’avec une bonne application de la loi à tous sans exception. » Les crimes électoraux ne doivent pas rester impunis et loin de toute poursuite judiciaire « , a-plaidé Bouasker, appelant à rompre définitivement avec le phénomène d’impunité en matière du processus électoral.
D’autre part, il a souligné que cette rencontre est l’occasion pour présenter les principes et les règles les plus importants régissant la campagne électorale et le jour du scrutin à la lumière de la modification du mode de scrutin et de la répartition des circonscriptions électorales à l’occasion des prochaines législatives, prévues le 17 décembre prochain.
» Les forces de sécurité sont appelées à soutenir les efforts des instances régionales pour les élections en vue de renforcer le contrôle sur la campagne électorale, qui doit débuter, vendredi 25 novembre, et se poursuivra jusqu’au 15 décembre.