Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé ce mercredi la poursuite des agressions contre les journalistes, appelant le président de la République à retirer le décret-loi n’2022- 54 relatif aux infractions électroniques. Le nombre de journalistes, victimes d’agression physique s’élève à 11 en novembre 2022, relève l’Unité de monitoring du Syndicat national des journalistes tunisiens dans son dernier rapport.
» Les agressions ont été commises contre 13 victimes (10 hommes et 3 femmes) opérant dans 8 médias publics et privés « , précise l’Unité de monitoring.
L’unité a, à ce propos, cité 3 radios, 4 chaînes de télévision et 1 site électronique.
Dans ce rapport mis en ligne, ce mercredi, sur la page du SNJT, l’Unité de monitoring dénonce la poursuite des agressions contre les journalistes, mettant en garde contre une violence plus importante sur la toile et les réseaux sociaux.
Le syndicat a appelé à retirer le décret-loi n° 54 de l’année 2022, pour son opposition à la constitution, aux engagements internationaux de la Tunisie, aux principes de liberté de presse, d’expression, aux droits de l’homme, et au principe de proportionnalité du crime à la punition « .
Le SNJT précise qu’il suit avec forte préoccupation, l’impact de la publication par le président de la république du décret-loi n 2022-54 du 13 septembre 2022, relatif » à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication « .