Éliminé par le Maroc au stade des quarts de finale de la Coupe du monde 2022, le Portugal va entamer une nouvelle page de son histoire. Celle-ci débutera sans Fernando Santos, officiellement limogé.
«Ce n’est pas le moment de répondre à cela. Demain, nous rentrons à Lisbonne et, comme d’habitude, le président et moi parlerons ensemble pour voir ce qui est le mieux pour le Portugal». Voici ce que déclarait Fernando Santos, alors sélectionneur du Portugal, quelques minutes après l’élimination inattendue face au Maroc en quarts de finale du Mondial qatari. La réponse est officiellement tombée et les hautes sphères ont tranché : le mieux est donc de se séparer du technicien de 68 ans.
«La Fédération portugaise de football et Fernando Santos ont convenu de mettre fin au voyage très réussi qui a débuté en septembre 2014. Après l’une des meilleures participations jamais réalisées par l’équipe nationale dans les phases finales de Coupe du Monde, au Qatar, la FPF et Fernando Santos comprennent que c’est le bon moment pour entamer un nouveau cycle. (…) Le conseil d’administration de la FPF va maintenant entamer le processus de sélection du prochain entraîneur national», précise dans cette optique le communiqué de la sélection portugaise pour officialiser la nouvelle.
Arrivé à la surprise générale sur le banc de la Seleção en septembre 2014, pour succéder à Paulo Bento, celui qui avait emmené la Grèce en quarts de finale de l’Euro 2012 avant de sortir avec l’équipe hellénique en huitièmes de finale de la Coupe du Monde 2014 faisait, en effet, l’objet de nombreuses critiques. Une frilosité exprimée par de nombreux observateurs, et ce malgré un bilan largement à l’avantage de l’ingénieur : champion d’Europe en 2016 et vainqueur de la Ligue des Nations en 2019.