Le mouvement Ennahdha a souligné que la détention de son vice-président et ancien chef du gouvernement, Ali Laârayedh, dans le cadre de l’affaire d’envoi des jeunes tunisiens vers les zones de conflit, n’est « qu’une tentative désespérée de camoufler le fiasco des élections législatives. »
Dans une déclaration publiée mardi, Ennahdha a réclamé la remise en liberté de Laârayedh, réaffirmant que ses dirigeants n’ont rien à voir avec cette affaire.
Immiscer les dirigeants du parti dans ce genre d’affaires s’inscrit dans le cadre des pressions et harcèlement exercés sur ceux qui s’opposent au « coup d’Etat », ajoute le parti.
Le juge d’instruction chargé de l’affaire d’envoi de jeunes tunisiens vers les zones de conflit a émis lundi, un mandat de dépôt, à l’encontre du vice-president du mouvement Ennahdha, Ali Laârayedh.