Le World Economic Forum a publié la 18ème édition du rapport sur les risques mondiaux, basé sur une enquête de perception réalisée du 07 septembre au 05 octobre 2022 afin d’identifier les risques mondiaux qui constituent les menaces les plus graves pour chaque pays, au cours des deux et dix prochaines années, selon plus de 12 000 chefs d’entreprise de 121 économies.

Selon un communiqué de presse fourni, l’enquête mondiale montre que les risques ayant le plus grand impact potentiel à l’échelle
mondiale pour l’année 2023 se classent comme suit :
1 La crise de l’approvisionnement énergétique
2 La crise du coût de la vie
3 La hausse de l’inflation,
4 La crise de l’approvisionnement alimentaire
5 Les cyberattaques sur les infrastructures critiques

Les résultats pour 2023 révèlent que la crise de la dette et l’effondrement de l’État figuraient également parmi les deux premières menaces les plus probables en 2022. Et d’ajouter que la comparaison de ces deux années, révèle que les répondants tunisiens ne placent désormais pas le chômage parmi les cinq menaces les plus probables pour les deux prochaines années pour notre pays.
Par ailleurs, et contrairement à la perception générale selon laquelle les crises environnementales constituent une menace à court terme, les crises sévères d’approvisionnement en matières premières apparaissent parmi les crises les plus menaçantes pour la Tunisie, lit-on encore dans le communiqué.
Il convient de noter que les risques mentionnés pour le cas de la Tunisie ont fait l’objet de recommandations de l’IACE. En effet, l’augmentation du prix des matières premières et la
stabilité de la demande (de la consommation) devraient être à l’origine d’une révision de
modèles économiques pour favoriser la résilience dans les économies afin d’asseoir les
souverainetés nationales et limiter les dépendances. C’est la solution pour contenir l’inflation,voire pour revenir à des niveaux modérés et permettre aux économies et aux entreprises de
renouer avec la croissance si des changements de modèles économiques s’effectuent à
temps, selon la même source.

Ghada (communiqué de presse)