L’Instance électorale n’intervient pas dans la ligne éditoriale des médias et des journalistes. Elle n’intervient pas également dans le contenu et les questions formulées par les médias et les journalistes, a fait savoir, mercredi, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker.
Dans le cadre de l’exercice de sa mission, l’Instance électorale se contente seulement de surveiller la campagne électorale dans les médias, dans ses deux volets logistique et technique, et ce, conformément à la teneur de la décision 31, a-t-il encore soutenu dans une déclaration aux médias, en marge de sa participation, à Sfax, à une réunion avec les candidats au second tour des prochaines législatives
Dans un communiqué publié, mardi, le syndicat national des journalistes tunisiens avait accusé l’ISIE de vouloir « mettre la main » et « orienter à sa guise » la couverture médiatique des élections législatives lors de second tour, en s’ingérant directement dans les contenus médiatiques de la télévision publique tunisienne, lors des programmes-débats entre les candidats en lice au second tour des législatives 2022.
Le président de l’ISIE a tenu à préciser que la mise à jour du plan de communication de l’Instance électorale vise à instaurer un « dialogue public » entre les candidats relevant de chaque circonscription devant les électeurs via les médias audiovisuels publics et privés. Objectif : permettre à l’électorat d’avoir une idée claire et globale sur les profils des candidats et leurs programmes.
Répondant à la question soulevée par certains partis politiques liée à la validité des résultats du premier tour des législatives en raison du faible taux de participation, Bouasker a tenu à préciser un point-clé. En tant que texte régissant les élections, la loi électorale s’est abstenue de fixer un seuil minimum de participation des électeurs pour l’annonce des résultats, a-t-il fait savoir. Dans pareille situation, le taux de participation officiellement déclaré serait bien celui qui sera considéré, de fait et de droit, dans l’élection de l’instance parlementaire.