Synopsis
Stade Hamadi Agrebi à Radès
Pelouse en bon état
Temps ensoleillé et frais
Public très nombreux
Arbitrage : Ibrahim Kalilou Traoré (C. Ivoire)
But : Mohamed Amine Tougaï (95’) pour l’ES Tunis.
Avertissements : Meriah (EST) – Silva (El Merrikh)
Formations :
ES Tunis : Moez Ben Cherifia – Raed Bouchniba – Mohamed Amine Ben Hmida – Yassine Meriah – Mohamed Amine Tougaï – Fousseny Coulibaly (Mohamed Ali Ben Hamouda) – Mohamed Ali Ben Romdhane – Sabir Bougrine (Farouk Mimouni) – Hamdou El Houni – Anince Badri (Moôtez Zaddem) – Riyad Benayed (Ghaïlane Chaâleli)
El Merrikh : Mohamed Mustafa – Mazin Muhamadain – Mustafa Karshom – Salah Nimir – Hamza Dawood – Alex Silva – El Taj Yaqoub – Mathieu Zinho – Brayan Angulo (Ammar Teifour) – Ramadan Ajab (Al Jazouli Noah) – Paulo Sergio (Mohamed Hachem Idriss).
Pour sa première sortie africaine en phase des poules, l’ES Tunis souffert le martyr face à une équipe soudanaise défensive, mais qui a fini par céder sur une balle de Mohamed Amine Tougaï. Une juste récompense pour les « sang et or » qui ont nettement dominé les débats. Une victoire qui permet à l’EST de partager la première place avec les algériens du CR Belouizded en attendant leur explication en terre algérienne la semaine prochaine.
Nabil Maâloul a aligné sa formation type renouvelant sa confiance en Raed Bouchniba sur le flanc droit en l’absence de Mohamed Ben Ali et préférant ménager Ghaïlane Chaâleli qui n’a pas encore retrouver la plénitude de ses moyens. Du côté soudanais, plusieurs absences ont été annoncées dans la formation rentrante par l’entraîneur du Merrikh, Ricardo de la rencontre.
Dès le coup d’envoi donné par l’Ivoirien Ibrahim Kalilou Traoré, les espérantistes se sont lancés à l’assaut des bois soudanais avec une percée de Ben Romdhane repoussé par la défense du Merrikh, mais ce sont les soudanais qui se sont montrés menaçants avec un centre de Mazin bien suivi par Tougaï. Durant 10 minutes, la défense espérantiste a été soumise à une pression adverse à partir d’un milieu très remuant et porté vers l’attaque, ce qui a obligé les Bougrine, Ben Romdhane et Badri à reculer d’un cran pour assurer la couverture.
Il a fallu attendre la 11ème minute pour voir les espérantistes sortir de leur zone, aller plus en attaque et c’est Anice Badri qui a donné le ton, sauf que son tir à l’entrée de la surface de réparation était mal cadré. C’était suffisant pour voir les Tunisiens reprendre du poil de la bête avec un premier échange entre Bougrine et Benayed qui a manqué d’espace pour tirer aux buts, puis c’est Ben Romdhane qui a créé le danger sur le côté gauche. La machine « sang et or » commençait à retrouver son rythme avec une meilleure approche offensive du côté gauche où El Houni et Ben Romdhane avec en soutien Mohamed Amine Ben Hmida ont obligé les soudanais à concéder plus d’un corner. Le pressing des espérantistes et leur domination a été flagrante estimée à 73% dans la possession du ballon face à des soudanais qui ont très vite perdu de leur enthousiasme à l’entrejeu pour les voir se céder du terrain pour se contenter de se contenter de se défendre et de repousser la sentence.
El Houni en verve
Hamdou El Houni très actif sur son couloir, a fait étalage de son savoir-faire et a pris à son compte l’animation offensive, en parfaite symbiose avec Ben Romdhane. Mais malgré cette nette domination, aucune occasion n’a été enregistrée, contrairement aux soudanais qui, sur une balle arrêtée ont failli ouvrir la marque sans la détente de Ben Cherifia parvenu à repousser le tir de Da Silva (38’).
Aussitôt la balle repise en jeu et aussitôt les espérantistes se sont portés de nouveau en zone adverse, pour voir Benayed reprendre une passe judicieuse de Hamdou El Houni, mais le gardien Mohamed Mustafa était à la parade (43’), puis ce devait être au tour de Anice Badri de lober le gardien sans beaucoup de précision la suite de quoi est intervenu la fin de la première mi-temps. Une première période dominée en long et en marge par les espérantistes qui se sont heurtés à des joueurs soudanais accrédités d’une très bonne prestation défensive.
Domination flagrante
L’EST a repris la seconde mi-temps avec la même formation, mais a joué sur un ton plus élevé, cherchant à jouer plus vite et surtout plus précis, mais une fois encore, les soudanais étaient imprenables en défense, parvenant à repousser les espérantistes loin des bois de Mustafa à chaque percée, qui s’est par ailleurs bien défendu sur les balles aériennes. Au fil des minutes, certains joueurs espérantistes ont donné l’impression d’avoir perdu de leur fraîcheur physique, ce qui a poussé Nabil Maâloul a effectuer deux changements, avec les rentrées de Mohamed Ali Ben Hamouda à la place de Fousseny Coulibaly et Ghaïlane Chaâleli pour relever Riyad Benayed. Nabil Maâloul a cherché à créer une nouvelle dynamique offensive, tout en assurant une meilleure approche à l’entrejeu. A la 70ème minute, l’EST a failli se faire surprendre sur un bolide de Paulo Sergio, mais Moez Ben Cherifia a réussi à repousser le ballon et éloigner le danger. De l’autre côté, Mohamed Mustafa s’est montré intraitable durant ce temps, parvenant à s’opposer avec beaucoup de réussite à toutes les tentatives adverses.
Juste récompense
Voyant que ses joueurs de réussite en phases offensives, Maâloul a vu qu’il fallait apporter un nouveau souffle à l’entrejeu faisant appel aux services de Moôtez Zaddem pour prendre la place de Anice Badri très discret. Mais tous ces changements n’ont pas changé les donnes et les espérantistes ont donné l’impression d’avoir perdu espoir cédant du terrain aux soudanais qui n’ont pas hésité à remonter le terrain et soulager la pression sur leur bloc défensif. Le 7 minutes de temps additionnel ont vu les espérantistes investir la zone soudanaise avec Farouk Mimouni rentré à la place de Bougrine dans une dernière tentative du staff technique de créer la supériorité numérique. Bien vu, la pression a été payante et Mohamed Amine Tougaï devant les bois a réussi à reprendre une balle mal repoussée par le gardien Mustafa pour libérer tout le monde, ses coéquipiers, les responsables leurs entraîneurs et les supporters nombreux sur les gradins.
Hédi Rassaâ