Lors de son passage à l’émission Midi Show, diffusée sur Mosaïque FM, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens, Mohamed Yassine Jelassi, a indiqué que les raisons pour lesquelles la journée de colère journalistique a été annoncée sont nombreuses et existent depuis des années mais elles se sont accumulées davantage durant la dernière période, précisément les deux dernières années. D’après les mots du président du SNJT, la situation des institutions médiatiques tunisiennes, notamment les institutions publiques confisquées, est vraiment mauvaise.
« Le gouvernement n’a pris aucune mesure pour sauver ces institutions et les moyens de subsistance des centaines de familles et de nombreuses personnes travaillant dans le secteur de la presse, y compris des journalistes, des techniciens et des employés, sont menacées. Ces personnes sont menacées du renvoi au chômage obligatoire à tout moment. La fragilité de la gestion publique a conduit à une situation de » destruction totale » dans certaines institutions. Et là, je parle de plusieurs exemples d’établissements confisqués gérés par l’État, à l’instar de : SNIP la Presse, Shems, Cactus Prod, Assabah. Il s’agit d’autre part, de tous les droits des journalistes en général, du droit à l’accès à l’information et des libertés et de la nécessité de publier la convention-cadre conjointe avec le gouvernement comprenant les droits des journalistes et régissant leur travail.. » a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Les journalistes et les employés dans les diverses institutions médiatiques privées et publiques vont participer à la journée de colère prévue demain, le 16 février 2023, à la place de la Kasbah à partir de 10h30 du matin. La profession journalistique se défendra et nous défendrons nos revendications et nos droits à la liberté et à une vie décente ..»
Rym