Le ministre de Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, a appelé à la nécessité d’adopter « une représentation équitable » au sein du Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) et de procéder à « l’amendement » du protocole relatif à la création du CPS de manière à garantir une représentation plus équilibrée des pays membres.
Dans son intervention, l’occasion des travaux de la 42e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), M. Ammar a souligné que l’Afrique du nord n’est pas représentée de façon équitable dans la composition du CPS.
La contribution des pays de l’Afrique du Nord dans le maintien de la paix et de la sécurité dans le continent, a-t-il ajouté, habilite cette partie de l’Afrique à obtenir un troisième siège au conseil à l’instar des autres régions.
Toujours à propos de l’élargissement de la composition du Conseil de la paix et de la sécurité, le ministre a appelé à « poursuivre les concertations dans ce sens, dans un climat de transparence et d’équité, entre toutes les composantes régionales de l’Union africaine afin de parvenir à un répartition juste et équitable entre les groupes qui composent le CPS ».
Le Conseil de la Paix et de la Sécurité est l’organe décisionnel permanent de l’UA pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits. Il est constitué de 15 membres bénéficiant de droits de vote égaux.
Les membres du CPS sont élus « selon les principes de la rotation et de la représentation régionale équitable », lit-on sur le site de l’UA. Trois sièges pour l’Afrique centrale, trois sièges pour l’Afrique de l’Est, deux sièges pour l’Afrique du Nord, trois sièges pour l’Afrique australe et quatre sièges pour l’Afrique de l’Ouest.