Dans un communiqué intitulé « Le droit à l’eau est la lutte de tous pour tous », l’Observatoire tunisien de l’eau a appelé, ce mercredi 22 février, au « retrait immédiat du nouveau Code des eaux en raison de sa gravité et de son inadéquation par rapport aux exigences de la question de l’eau en Tunisie » et a également réclamé « l’ouverture effective d’un débat sérieux qui tienne compte de tous les problèmes rencontrés, toutes les questions urgentes et qui ouvre la voie à la participation de toutes les parties concernées et toutes les personnes touchées d’une façon directe ou indirecte, notamment les agriculteurs ».
L’Observatoire a exigé, en outre, « l’engagement à la transparence » et le « respect du droit d’accès à l’information et du principe de la prise de décision participative » tout en soulignant que la question de l’eau est « une question nationale et vitale ». L’observatoire a dénoncé, dans le même contexte, ce qui a été qualifié de « décisions unilatérales et d’exclusion des organisations et de la société civile malgré leur présence et malgré l’expression de leur volonté de travailler à maintes occasions ».
Il convient de noter, à cet égard, que ce communiqué de presse a été signé par 25 associations et mouvements, y compris la Plateforme Tunisienne des Alternatives, l’Association Calam, le mouvement Stop Pollution Gabès, l’Association Tunisienne des Jeunes Médecins et l’Association Nomad 08.
Rym