En marge de la Journée internationale des droits des femmes, l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) organise le 8 et 9 mars 2033 « l’Assemblée des Femmes de Tunisie » dans l’un des hôtels situés à Tunis sous le slogan « Pour que les droits des femmes soient au cœur des politiques publiques ».

 

Le lancement de cet événement a eu lieu ce mardi 8 mars, où la présidente de l’ATFD Neila Zoghlami a prononcé un discours inaugural et a ensuite passé la parole aux intervenantes suivantes : la vice-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et représentante du Collectif Civil pour les droits et les libertés Amira Mohamed, la directrice exécutive de l’association Aswat Nisaa et représentante de la Dynamique Féministe Sarah Ben Saïd et la représentante du secteur des femmes travailleuses de l’UGTT. 

Lors de son intervention la présidente de l’ATFD Neila Zoghlami a mentionné que la crise au pays n’a pas cessé » de s’accroître et de s’aggraver sur plus d’un plan » tout en soulignant que cette crise affecte particulièrement les catégories et les populations vulnérables et les femmes » qui sont, selon ses mots, « les plus vulnérables à la marginalisation, au chômage et à l’élimination et à la pauvreté ». 

« Permettez-moi de rendre hommage au nom de toutes les personnes présentes aux femmes et mamans palestiniennes résistantes et aux mamans des martyrs à Jénine, aux femmes Afghanes qui mènent des combats pour leur liberté, aux femmes migrantes se trouvant en Tunisie.. Et là je veux dire : Quelle que soit la religion, la couleur de peau ou la race, la souffrance est toujours la même. Je veux aussi rendre hommage aux militantes Amel Belhadj et Radhia Nasraoui qui sont actuellement hospitalisées.. aux mamans des martyrs et des personnes disparues … Je veux rendre hommage au nom de toutes les personnes présentes à plus d’une génération de femmes militantes pour les droits de l’homme et les droits des femmes … aux femmes journalistes … aux intellectuelles et ouvrières … aux femmes travailleuses et pauvres dans les campagnes et dans les villes … », a-t-elle, entre-autres, déclaré. 

Pour sa part, la vice-présidence du SNJT Amira Mohamed a souligné, lors de son mot, que les femmes journalistes font l’objet de différentes agressions et menaces basées sur le genre. 

Rym CHAABANI