Hichem Snoussi, membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), a déclaré que » la démission collective des membres du conseil de l’instance est la meilleure solution d’autant que ces derniers refusent d’être un symbole d’une « faux » instance . Dans une déclaration, lundi, à la TAP, Snoussi a indiqué que les membres du conseil ont été unanimes à dire que » le travail au sein de la HAICA est devenu quasi impossible « .
Il a précisé que les membres du conseil demandent au président de la République de nommer un nouveau président à la tête de l’instance de régulation afin de poursuivre ses activités en attendant de soumettre son projet de loi au nouveau parlement.
Le Conseil de la HAICA avait décidé, le 15 mars dernier, de nommer Salah Sersi à la tête de l’instance par intérim, en attendant de soumettre un projet de loi organisant l’instance de régulation et le secteur au nouveau parlement.
La HAICA a pris cette décision en l’absence d’une réponse de la part du président de la République à sa demande de nommer un nouveau président pour assurer la continuité du service public et protéger l’intérêt général et les intérêts d’autrui, selon une déclaration publiée le 15 mars.
L’instance a mis en garde l’opinion contre les tentatives du gouvernement et de certains fonctionnaires d’exercer un contrôle administratif sur les travaux de son conseil en créant ce vide à la tête de l’instance de connivence avec son ancien président.
Selon Snoussi, » l’instance subit des pressions et un contrôle administratif sur ses activités « . La HAICA avait affirmé, dans une déclaration publiée, le 14 avril, qu’elle continuerait de lutter contre toute tentative de porter atteinte à la liberté d’expression, » malgré les pressions dont elle fait l’objet « .
(avec TAP)