Dans une lettre ouverte publiée au Journal Echaab, la poétesse Tunisienne Oumama El Zaer a demandé au Président de la République Kais Saied d’intervenir pour protéger les personnes ayant signalé la corruption et afin de mettre fin à ce qui a été qualifié d’injustices exercées à l’encontre d’un certain nombre d’employés et de cadres au ministère des affaires culturelles, qui font, d’après ses mots, l’objet d’une série de poursuites judiciaires, limogeages et renvois aux conseils de discipline. Elle a appelé, dans le même contexte, le président Saied à ouvrir une enquête sur ce qui se passe au ministère.
« … Les professeurs d’animation culturelle Fathi Saidani et Arbi Chaabani sont limogés de leurs postes de directeurs des Maisons de la Culture Ibn Khaldoun et Ibn Rachiq, le premier sans aucun raison, et le deuxième pour un post publié sur les réseaux sociaux, dans lequel il s’est interrogé sur ce qui se passe au ministère des affaires culturelles et pour un texte qu’il avait publié sur son compte Facebook personnel, et qui a été ensuite publié dans certains journaux sans le consulter … », lit-on dans la lettre ouverte portant le titre : « Nous avons besoin de poètes pour pouvoir changer ce monde ».
Rym