La Dynamique féministe a appelé, dans un communiqué datant du 9 mai, à la tenue d’un conseil ministériel d’urgence réunissant tous les ministères intervenants dans le but d’élaborer un plan national d’action en faveur des citoyennes tunisiennes « menacées tous les jours par le spectre de la violence et des crimes de meurtres ».
En réitérant son soutien « absolu et inconditionnel » avec toutes les femmes victimes de violences et survivantes, la Dynamique a appelé, dans le même contexte, tous.tes les acteurs.trices et les parties prenantes en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes à : « assumer leurs responsabilités au niveau de l’application de la loi et l’exécution des obligations qui leur incombent en vertu des dispositions de la loi n°58 de l’année 2017, et ce, au niveau de la prévention, de la protection et de poursuivre les agresseurs, tout en mettant en place des mécanismes permettant d’éliminer les violences faites aux femmes et en veillant à leur pleine application ».
L’État tunisien a été appelé, en outre, à « appuyer les efforts des organisations de la société civile au niveau de la prise en charge des victimes ». Il a été mentionné, entre-autres, que les crimes de féminicides à l’origine de la violence basée sur le genre ont entraîné le décès de 12 femmes en seulement 04 mois pendant l’année 2023.
Pour rappel, les composantes de la Dynamique féministe signataires de ce communiqué sont comme suit : l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), Aswat Nisaa, l’association Femmes et Citoyenneté El Kef, l’association Joussour, l’association Beity et l’association Calam.
Rym CHAABANI