L’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) a condamné l’attentat survenu le 9 mai à l’île de Djerba, dans un communiqué datant du 11 mai, intitulé « Non au terrorisme, non à la violence. La Tunisie est une terre de tolérance et de paix ». L’ATFD a en souligné qu’elle condamne avec la même force « les formes de terrorisme, d’intimidation et de meurtre liées à l’identité et le terrorisme de l’État sioniste raciste contre le peuple palestinien sans défense et dénonce l’omerta de la communauté internationale » tout en considérant qu’il s’agit d’une certaine « politique à deux poids deux mesures des médias mondiaux envers la politique brutale de l’occupation ».
Par la même occasion, l’ATFD a appelé les autorités tunisiennes à se diriger vers l’adoption d’une « politique communicationnelle transparente et instantanée » permettant d’établir un mécanisme de prévention contre « la désinformation et de contrer tout ce qui est capable de mener à la perturbation, comme le veulent les terroristes, et tout ce qui nuit à l’image de la Tunisie à l’intérieur et à l’étranger ».
« Tout en condamnant toutes les formes de terrorisme, d’intimidation et de meurtre liées à l’identité, l’ATFD : Condamne avec la même force le terrorisme de l’État sioniste raciste contre le peuple palestinien sans défense et dénonce l’omerta de la communauté internationale et la politique à deux poids deux mesures des médias mondiaux envers la politique brutale de l’occupation, Appelle les autorités à adopter une politique communicationnelle transparente et instantanée afin de prévenir la désinformation et de contrer tout ce qui est capable de mener à la perturbation, comme le veulent les terroristes, et tout ce qui nuit à l’image de la Tunisie à l’intérieur et à l’étranger, Appelle toutes les composantes de la société civile à renforcer les efforts en vue de plus de militantisme solidaire avec toutes les causes humanitaires justes et contre toutes les formes de violence et de discrimination dont notamment le phénomène des féminicides comme étant un crime contre l’humanité non moins grave que les assassinats terroristes parce que le droit à la vie doit être garanti à toutes et à tous sans exception et Demande à l’État Tunisien d’élaborer une stratégie participative avec les composantes de la société civile luttant qui luttent contre le terrorisme et avec des moyens scientifiques et ce pour une lutte efficiente contre les menaces terroristes. », lit-on dans le communiqué récemment publié par l’Association.