Interviewée par le Temps News en marge du rassemblement organisé par le SNJT en guise de solidarité avec les journalistes Haythem El Mekki et Elyess Gharbi ce lundi 22 mai, la présidente de l’association Calam, Feryel Charfeddine, a déclaré que « la présence de son association est fondée sur une conviction que la presse et la société civile sont étroitement liées » et que « toute atteinte à la liberté de la presse ne peut qu’être associée à des atteintes similaires au niveau des droits et libertés et le libre exercice des activités au sein de la société civile », d’après ses mots.
« Nous n’avons pas été surpris par la convocation de Haythem El Mekki et Elyess Gharbi parce qu’on considère qu’il s’agit d’une démarche systématique ciblant les journalistes et les activistes. Nous avons été surpris, en revanche, par l’accélération de ces procédures et mesures, et nous sommes là aujourd’hui pour dire que ce qui se passe est inadmissible », a-t-elle ajouté.
Il est utile de souligner que plusieurs représentants et représentantes de diverses composantes de la société civile ont participé à ce rassemblement, à l’instar de la présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), Neila Zoghlami, la présidente de l’association Intersection pour les Droits et les Libertés, certains membres de la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme ( LTDH ), les membres du bureau exécutif du SNJT (Wajih El Wéfi, Rim Saoudi, Amira Mohamed et Mohamed Yassine Jelassi), en plus d’un certain nombre de jeunes activistes.
Rym