La Fédération générale de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a décidé d’observer le 16 juin courant, une journée de la colère à laquelle participeront en présentiel les instituteurs à travers toutes les régions du pays, en application de la décision de la commission administrative sectorielle tenue le 9 mai dernier, a annoncé le secrétaire général adjoint de la fédération Taoufik Chebbi.
Chebbi a indiqué dans une déclaration à la TAP que cette journée de la colère a été décidée en raison du blocage des négociations avec le ministère de l’éducation depuis le 3 mai dernier en raison de la non application des accords précédents et la non satisfaction des revendications légitimes du secteur.
Cette journée de la colère à l’échelle nationale, s’inscrit dans le cadre d’une série de mouvements organisés par la fédération générale de l’enseignement de base tels que la rétention des notes des trois trimestres et des sit- ins dans plusieurs gouvernorats observés durant la période entre le 23 et 30 mai dernier, a-t-il relevé.
Il a ajouté que la fédération a décidé de tenir une conférence de presse vendredi 9 juin pour éclairer l’opinion publique sur les causes de ces protestations et pour répondre aux déclarations précédentes du ministre de l’éducation qui avait appelé « les instituteurs à faire prévaloir leur sens du patriotisme et à verser les notes des élèves ».
Chebbi a affirmé que la décision de rétention des notes se poursuit jusqu’à parvenir à un accord entre les deux parties, précisant que la fédération générale de l’enseignement de base est attachée au dialogue pour faire réussir l’actuelle saison scolaire et revendique l’application des accords précédents dont notamment ceux du 16 novembre 2022 et du 1er mars 2021.
Il a ajouté que la fédération de l’enseignement de base a rejeté la proposition du ministre de l’éducation qui consiste à trouver une solution à la crise à l’instar de l’accord conclu avec la fédération de l’enseignement secondaire.