La Dynamique féministe a exprimé, ce mardi 13 juin, son refus de tout amendement ou révision de la loi organique n° 2017-58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, soulignant que, « dans les conditions actuelles de déficit d’application », la loi en question nécessite une consolidation et non pas une révision.
« Tous les rapports des associations féministes convergent de manière quasi permanente vers la recommandation d’améliorer le cadre d’application et d’implémentation de la loi et non sa révision », a expliqué la dynamique dans un communiqué, estimant que le fait de réviser cette loi ne peut que conduire à un changement régressif.
« Nous, associations de la dynamique féministe, considérons prématurée et totalement inopportune la révision de la loi 2017-58 qui, n’ayant pas déployé tout son potentiel protecteur des femmes ni son efficacité juridique du fait des carences d’exécution et des résistances patriarcales et de genre, attend, pour certaines de ses dispositions clés, ses textes d’application et ses décrets et autres actes administratifs d’exécution », lit-on notamment dans le communiqué de la Dynamique féministe.
Les composantes de la dynamique féministe signataires de ce communiqué sont comme suit : l’Association Beity, l’association Aswat Nissa, l’Association femmes et citoyenneté -Kef, l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates ( ATFD ), Groupe Tawhida Becheikh, l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD), l’Association CALAM et l’Association Joussour – Kef.
Rym CHAABANI