Plusieurs instituteurs ont participé vendredi à une journée de colère nationale organisée devant le ministère de l’éducation, en direction de la place du gouvernement à la Kasbah et ce, en application de la décision de la commission administrative sectorielle de la fédération générale de l’enseignement de base tenue le 9 mai dernier.
Le secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement de base Taoufik Chebbi a indiqué dans une déclaration aux médias que ce mouvement intervient sur fond de blocage des négociations avec le ministère de tutelle dont les résultats n’ont pas été la hauteur des enseignants, exprimant la disposition de la fédération générale de poursuivre les actions de militantisme pour défendre les revendications légitimes du secteur.
Il a précisé que la fédération générale appelle le ministère de l’éducation à intervenir pour sauver l’actuelle année scolaire et la parachever dans des conditions ordinaires afin de permettre aux élèves d’obtenir leur relevés de notes et de reprendre les négociations pour parvenir à des solutions concrètes.
« Au cas ou le ministère décide de ne pas réagir aux revendications du secteur, la crise sera re- évoquée au cours de la prochaine année scolaire (2023-2024) » a-t-il poursuivi. Chebbi a affirmé que la commission administrative tiendra sa réunion samedi 17 juin pour décider des prochains mouvements de militantisme des enseignants « qui se poursuivront jusqu’à satisfaction de leur revendications par le ministère de tutelle et la signature d’un accord » a-t-il dit.