L’ultime journée de la compétition offrait un périlleux déplacement aux « sang et or » à Tataouine dans des conditions le moins que l’on puisse dire peu confortables pour de multiples raisons: (2-2) à la première phase à Tataouine ; pelouse synthétique donc inhabituelle pour les joueurs ; une canicule suffocante avec un baromètre flirtant avec les 47° à l’ombre à 16h30′; absence de plusieurs joueurs cadres pour diverses causes : Hamdou Houni, Mohamed Ali Ben Romdhane, Mohamed Amine Touguay, Foussayni Coulibal, etc ; moral dans les chaussettes notamment après la parité frustrante dans le derby contraignant le groupe à ne plus avoir son destin entre les mains (excusez du peu!).
Les jeunots du vivier à la rescousse
Qu’à cela ne tienne ! Le discours de Chaabani était sans équivoque pour les jeunes louveteaux encadrés par quelques éléments chevronnés : « Jouer à fond la caisse vos chances en vous concentrant uniquement sur votre match sans avoir l’esprit ailleurs (Entendre à Monastir) et advienne que pourra ! »
Le respect de l’éthique du CSS
Les Sfaxiens au Mustapha Ben Jannet de Monastir ont joué crânement leurs chances ne lâchant rien et parvenant à arracher un nul méritoire tout en leur honneur démentant au passage et avec superbe toutes les rumeurs et autres insinuations colportées çà et là stipulant qu’ils lèveraient le pied du fait de ne plus être concernés par les places d’honneur. Ce faisant, ils renvoyèrent l’ascenseur à l’Espérance ST qui, en disposant de la première phase de l’ESHS dans un match sans enjeu pour elle, permit aux Sfaxiens d’accéder au play-off, l’on s’en souvient fort bien.
Mouïne Chaabani aux reporters locaux à Tataouine :
« Ce fut un match disputé dans des conditions dantesques voire inhumaines avec une chaleur suffocante sur une surface synthétique brulante. Les jeunes lancés dans le bain n’ont pas démérité et ont largement tiré leur épingle du jeu avec brio. Ce fut une saison pénible mais heureusement qu’à l’arrivée, l’Espérance ST retrouve un standing l’autorisant à participer à la Champion’s League, à la deuxième place à défaut de la plus haute marche du podium habituelle. Le CSS a respecté l’éthique en un grand club ne tergiversant point avec l’honneur de ses couleurs. Nous tournons la page et pensons déjà à la prochaine saison qui débute pratiquement demain. Cinq jours seulement de répit pour permettre aux joueurs fort sollicités de recharger un tant soit peu leurs accus avant de reprendre le collier en prévision de la participation à la Coupe Arabe suivie juste à notre retour d’Arabie Saoudite du coup d’envoi de la compétition locale avec tous les challenges à disputer Super-League, Coupe et Championnat de Tunisie.
Encore une place à pourvoir
La campagne de recrutements bat son plein, avec si Hamdi fermement résolu à bâtir la très grande équipe de toujours en mesure de postuler avec intransigeance aux sacres. Concernant les étrangers, Touguay, Omarou et Iwala seront rejoints par un autre joueur qui donnera le plus au groupe. Une problématique car lors des joutes internationales on peut disposer de plus des quatre étrangers limités à la compétition locale. Une saison très chargée en perspective où nous ferons tout notre possible pour redorer le blason du club et lui permettre de reconquérir ses lettres de noblesse en faisant reluire comme de coutume son aura pour le plus grand plaisir de toute la famille Espérantiste et son large public en or. »
Abou Oussama