Célébrée le 3 juillet de chaque année depuis 2010, la Journée mondiale sans sacs plastiques représente une occasion très importante pour lancer une série d’actes et de campagnes visant à : encourager l’adoption des choix écologiques et des alternatives durables et respectueuses de l’environnement, changer les habitudes de consommation et réduire l’utilisation des sacs plastique jetables, et consolider l’engagement des populations, gouvernements et divers établissements et institutions à la lutte contre la pollution plastique.

D’après un rapport publié en 2021 par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sous le titre : « De la pollution à la solution – From Pollution to Solution – », les fuites de pollution plastique dans les écosystèmes aquatiques ont fortement augmenté ces dernières années et devraient plus que doubler d’ici à 2030. Cette considérable augmentation est notamment accompagnée d’un nombre de conséquences  « désastreuses pour la santé humaine, l’économie mondiale, la biodiversité et le climat ». La même source indique que le plastique représente 85 % des déchets marins et prévient que les volumes de pollution plastique se déversant dans les zones marines auront presque triplé d’ici 2040.

« L’ensemble de la vie marine, qu’il s’agisse du plancton, des crustacés, des oiseaux, des tortues et des mammifères, est exposé à un risque grave de toxicité, de troubles du comportement, de famine et de suffocation. Les coraux, les mangroves et les herbiers marins sont également étouffés par les déchets plastiques qui les empêchent de recevoir l’oxygène et la lumière dont ils ont besoin. Le corps humain est également vulnérable à de multiples égards à la pollution plastique des sources d’eau, capable de provoquer des changements hormonaux, des troubles du développement, des anomalies de la reproduction et des cancers. Les plastiques sont ingérés par le biais de la consommation de fruits de mer, de boissons et même le sel de table et peuvent alors pénétrer à travers la peau et être inhalés lorsqu’ils sont en suspension dans l’air », lit-on dans le même rapport mettant aussi en lumière les effets des déchets marins et de la pollution plastique sur l’économie mondiale.

Selon les informations fournies au rapport du PNEU, les coûts économiques de la pollution plastique marine (à l’instar de ses effets sur le tourisme, la pêche et l’aquaculture, ainsi que d’autres coûts tels que ceux des opérations de nettoyages) ont été estimés en 2018 à 6 à 19 milliards dollars en 2018 dans le monde.

D’autre part, un rapport publié en 2021 par l’UNEP ( le programme pour l’environnement des Nations Unies ) indique qu’une série de simples comportements et choix comme : l’abandon des pailles et des bâtonnets en plastique, l’achat des aliments et des produits sans emballage plastique en emportant des sacs réutilisables,la participation aux mouvements mondiaux et locaux du nettoyage des plages et la lutte contre le tabagisme représentant une pratique qui contribue à la pollution plastique des océans font partie de ses « 7 façons de lutter contre le fléau des plastiques à usage unique ».

Rym