La fédération générale de l’enseignement de base a adressé une correspondance au ministère de l’éducation pour l’appeler à tenir une séance de dialogue, a déclaré, samedi à la TAP, le porte-parole officiel de la fédération, Tawfik Chebbi.
Le syndicaliste a fait savoir que la fédération invite le ministère à verser les salaires des enseignants qui ont appliqué la décision relative à la rétention des notes des examens et dont le nombre s’élève à environ 17 000 instituteurs. Ces derniers, a-t-il dit, n’ont pas perçu le salaire du mois de juillet bien qu’ils aient remis les notes depuis le 23 du même mois. Il a souligné que la fédération demandera au ministère de permettre aux 350 directeurs démis de leurs fonctions à retourner à leurs postes.
Le ministère de l’éducation avait décidé de démettre 350 directeurs d’écoles primaires de leurs fonctions et de saisir le salaire d’un mois de 17 mille instituteurs qui ont refusé de remettre les notes des examens des élèves à l’administration en signe de protestation contre la non satisfaction de leurs revendications.
Le secrétaire général adjoint de la fédération a fait savoir que la correspondance adressée au ministère de l’éducation intervient à la suite du blocage du dialogue en raison, a-t-il dit, des « mesures arbitraires prises à l’encontre des enseignants », affirmant l’attachement de la fédération au dialogue pour parvenir à des solutions avant la prochaine rentrée scolaire. Il a indiqué que la correspondance a comporté d’autres revendications dont le versement de l’indemnité de zone rurale au titre des années 2021/2022 et 2022/2023.