Le juge des référés des conseils d’État, statuant dans une formation composée de trois conseillers d’État, a suspendu la dissolution des Soulèvements de la Terre prononcée par un décret en conseil des ministres le 21 juin dernier, indique un communiqué de presse publié vendredi 11 août par le Conseil d’État.
Comme réaction, les membres et les sympathisants du mouvement des Soulèvements de la terre ont considéré qu’il s’agit d’une victoire pour les libertés, les mouvements environnementaux et l’écologie. D’autres ont considéré qu’il s’agit d’une décision provisoire et qu’il faut attendre la décision finale, qui sera rendue ultérieurement, pour savoir si c’est vraiment une victoire pour les libertés.
Il est important de rappeler, à cet égard, que tout a commencé lorsque le collectif d’associations : « Bassines non merci », le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne ont décidé d’organiser une manifestation le 25 mars 2023 à Sainte-Soline pour appeler à l’arrêt immédiat des travaux du chantier de la mega bassine à Sainte-Soline et des chantiers similaires dans la région tout en revendiquant l’établissement d’un dialogue autour du partage équitable de l’eau dans des conditions soutenant l’agriculture paysanne et biologique.
À l’époque, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé au Parlement sa décision d’engager la dissolution des Soulèvements de la Terre tout en considérant que les Soulèvements de la terre ont encore montré à Sainte-Soline la menace qu’ils représentent, et ce, à travers les violences répétées et les attaques commises contre les forces de l’ordre », selon ses dires. Ces propos avaient été rejetés par diverses personnalités et organisations, comme la LDH ( Ligue de Défense des Droits de l’Homme en France ) et un nombre de députés à l’instar de la députée de la 9ème circonscription de Paris, Sandrine Rousseau.
Rym